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Cher(e) ami(e) du Tao, 

Il existe une vérité que les médecins taoïstes murmurent depuis plus de 2 500 ans… et que la science commence à peine à effleurer :

Les plantes sont bien plus que des remèdes.

Certaines guérissent le corps.

D’autres apaisent le cœur.

Les plus subtiles possèdent un esprit puissant… 

…capable d’équilibrer votre énergie (Qi), de calmer l’esprit (Shen) et de régénérer l’essence vitale (Jing).

Les plantes perçoivent, réagissent, communiquent.


Elles interagissent avec leur environnement, leur mémoire, la lumière, le toucher, les intentions.


Ce que les médecins taoïstes pressentaient depuis des millénaires… commence enfin à être mesuré.


Mais ce savoir n’a jamais attendu les microscopes pour être respecté.


Il a été codifié. Transmis. Raffiné.


Non pas dans des laboratoires…

…mais au sein même des Cités impériales, sous la vigilance des médecins personnels des empereurs, gardiens d’un art de soigner basé sur la puissance invisible des plantes.

Les médecins des empereurs de Chine ont ouvert les premières pages d’une médecine du visible… et de l’invisible

Au premier siècle de notre ère, ce savoir devient science.

Le Shen Nong Ben Cao Jing, premier grand traité de pharmacopée chinoise, recense 365 substances naturelles.

Le Shen Nong Ben Cao Jing : premier grand traité de pharmacopée chinoise, compilé sous la dynastie des Han

Mais il ne s’arrête pas à leur nom ou à leur fonction.

Chaque plante y est décrite selon :

  • Sa saveur (piquante, amère, douce, acide, salée),
  • Sa nature thermique (froide, tiède, chaude),
  • Les méridiens qu’elle traverse,
  • Les organes qu’elle soutient,
  • Et surtout : la manière dont elle doit être préparée pour révéler toute sa puissance.

Car dans la tradition taoïste, on ne consomme pas une plante brute.

On la transforme. On la transmute.

C’est tout l’art du «pao zhi » (炮制) – l’une des sciences les plus anciennes et les plus respectées de la Médecine Traditionnelle Chinoise.

Voici comment les Taoïstes ont su faire émerger la puissance invisible que renferme les plantes

Les anciens connaissaient déjà sept grandes méthodes de préparation, transmises sans interruption depuis plus de deux millénaires :

  1. La cuisson à l’eau – pour extraire en douceur l’essence des racines et des feuilles.
  2. La cuisson à la vapeur, parfois répétée neuf fois – pour attendrir et alchimiser les plantes les plus profondes.
  3. La fermentation, pour rendre l’énergie de la plante plus digeste, plus vivante.
  4. La torréfaction, pour équilibrer ou neutraliser certaines natures trop agressives.
  5. La macération dans l’alcool, afin de capter les principes actifs les plus puissants et les stabiliser dans un élixir.
  6. Les baumes et onguents, utilisés pour ancrer l’effet thérapeutique dans le corps.
  7. La distillation légère, enfin, où l’on recueille la rosée ou l’huile subtile d’une plante.

À travers ces techniques, les Taoïstes cherchaient à concentrer le souffle vital de la plante.

À libérer ce qu’ils appelaient parfois l’esprit du végétal.

Pas seulement pour traiter un symptôme.

Mais pour rétablir l’harmonie entre le corps, le Qi, et le Shen.

Mais tout cela n’était que le début.

L’instant où la puissance d’une plante s’est concentrée… en une seule goutte.

Au XVIe siècle, un tournant historique s’opère.

Sous la dynastie Ming, un médecin de génie, Li Shizhen, consacre sa vie à rassembler tout le savoir médical de son époque.

Il publie un ouvrage monumental : le Ben Cao Gang Mu – la Grande Matière Médicale.

Li Shizhen y a synthétisé trente ans d’observations, d’expérimentations et de savoirs anciens en une encyclopédie visionnaire de la nature et des remèdes

Près de deux mille substances y sont décrites avec précision, accompagnées de leurs modes de transformation et d’usage.

Et pour la première fois dans l’histoire chinoise, on y trouve la mention de substances extraites par distillation.

Des plantes comme :

– la menthe,
– le camphre,
– le bois aromatique,
– la cannelle,
– ou encore la rose,

…sont désormais utilisées non plus seulement en décoction, mais sous leur forme la plus volatile et concentrée.

On parle alors de rosées parfumées, d’huiles, de you (油)

Subtiles, pénétrantes, réservées aux usages les plus spirituels ou impériaux.

Dans l’intimité feutrée de la Cité interdite, les plantes devenaient rituels… et remèdes de l’invisible.

Dans la Cité interdite, ces extraits étaient utilisés pour purifier l’air, soutenir la clarté mentale, raviver l’énergie des organes.

On les diffusait dans les salles de calligraphie.

On les appliquait sur les poignets, sur les points d’acupuncture, parfois même dans les préparations médicinales les plus nobles.

Ce n’était pas une coquetterie.

C’était une médecine de l’Essence.

Un art de réveiller l’esprit d’une plante… pour réveiller l’esprit en soi.

Ce que les maîtres taoïstes distillaient jadis, nous l’appelons aujourd’hui “aromathérapie”.

Aujourd’hui, on donne un autre nom à ces extraits.

On parle d’huiles essentielles, de concentrés végétaux, de synergies aromatiques.

Mais ce que nous redécouvrons aujourd’hui sous des formes modernes, les maîtres taoïstes le pratiquaient déjà sous d’autres noms.

Ils savaient que la plante, préparée avec soin, pouvait devenir un vecteur de transformation.

Non seulement pour soulager un déséquilibre…

Mais pour réaccorder l’être tout entier avec les lois de la nature.

Et chaque fois que vous ouvrez un flacon de plante concentrée,

Chaque fois que vous sentez cette force subtile vous traverser…

..vous n’activez pas simplement un parfum.

Vous réveillez une mémoire ancienne.

Celle d’un art taoïste.

D’une science vivante.

Et d’une lignée ininterrompue qui, depuis plus de deux mille ans, cherche à concentrer l’âme des plantes

…pour nourrir la vôtre.

Et ce que vous avez lu aujourd’hui n’est que le commencement.

Dans mon prochain message, vous découvrirez ce que ce savoir ancestral peut réellement transformer…

…dans votre énergie, votre clarté intérieure, votre équilibre profond.

Je vous conseille de bien surveiller votre boîte mail.

Bien à vous,

Charles Zhang

PS : Partagez avec nous vos ressentis et votre avis en commentaire.

Je serai ravi de vous lire !

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