Skip to main content

Vous avez très probablement déjà entendu dire que le Qi circule mieux quand on respire consciemment.

Mais avez-vous déjà envisagé que la manière dont vous respirez, pensez, ressentez… 

…pouvait, à elle seule, décider de la manière dont vous vieillissez ?

Laissez-moi vous expliquer.

Ce que peu d’Occidentaux savent, c’est qu’au cœur de la pratique taoïste se trouve un art de régulation du vivant :

Deux forces. 

Deux manières de guider le vivant.

Kan (坎) signifie l’Eau. 

Li (離), le Feu.

Ce sont deux dynamiques concrètes qui : 

  • traversent votre corps,
  • influencent vos pensées,
  • affectent vos émotions
  • et gouvernent votre énergie vitale.

Comprendre Kan et Li, c’est comprendre comment le Feu et l’Eau circulent en vous. 

Et comment ils conditionnent votre santé physique, émotionnelle et spirituelle.

Avant d’aller plus loin, il faut comprendre ce que cela signifie concrètement dans votre quotidien.

Kan et Li : les forces invisibles qui régulent tout

Une image contenant croquis, dessin, Dessin au trait, diagramme

Le contenu généré par l’IA peut être incorrect.

Kan est l’Eau : 

Elle descend, rassemble, apaise, condense, nourrit en profondeur. 

Li est le Feu : 

Il monte, disperse, stimule, échauffe, anime et consomme.

Ces deux forces ne sont ni bonnes ni mauvaises. 

Elles sont nécessaires. 

Mais lorsqu’elles ne sont plus régulées, l’une devient dominante, l’autre défaillante. 

Et c’est là que les déséquilibres commencent.

Trop de Feu : 

Sommeil léger, irritabilité, transpiration excessive, digestion perturbée, mental agité. 

Pas assez d’Eau : 

Fatigue chronique, sécheresse interne, perte de mémoire, instabilité émotionnelle, épuisement du Shen.

Ce n’est pas le manque de Qi qui vous fatigue. 

C’est le fait de ne plus savoir comment réguler le Feu et l’Eau en vous. 

La beauté du Yang Sheng, c’est qu’il ne cherche pas à corriger ce déséquilibre avec de la volonté… 

Mais à vous réapprendre à vous placer dans les meilleures conditions pour que le corps retrouve, de lui-même, sa justesse.

Ces déséquilibres ne sont pas uniquement abstraits : vous les ressentez chaque jour… notamment dans votre manière de respirer.

Respirer n’est pas anodin

En Qigong, la respiration est plus qu’un automatisme. 

C’est une stratégie énergétique millénaire.

  • Inspirer, c’est inviter le calme, la descente, la réserve. C’est Kan.
  • Expirer, c’est activer, réchauffer, faire circuler. C’est Li.

Un simple déséquilibre dans ce cycle – inspirer trop peu, expirer trop vite – et toute la dynamique interne s’en trouve affectée.

Lorsque vous êtes anxieux(se), vous respirez souvent plus court, plus haut. 

Le souffle reste en surface. 

Le Qi ne descend plus dans la moelle ni dans les organes profonds.

Résultat : 

Tension nerveuse, fatigue mentale, dérèglement du système digestif et immunitaire.

Mais lorsque vous apprenez à allonger l’inspiration, à calmer l’expiration, à poser la respiration sur le bassin ou les talons… 

…le Qi change de direction. 

Il revient à l’intérieur. 

Il nourrit. 

Il reconstruit.

On dit que dans le Yang Sheng, le Qi ne se contrôle pas. 

Il s’invite quand les conditions sont justes.

Et la première condition, c’est une respiration alignée avec votre rythme intérieur.

Mais la respiration n’agit pas seule. 

Elle est intimement liée à l’état de votre esprit — ou plutôt, de vos deux esprits.

Xin et Yi : l’un s’agite, l’autre vous guide

La tradition taoïste nous enseigne que nous avons deux esprits :

  • Xin (心) : l’esprit réactif, émotionnel, lié au cœur. C’est lui qui déclenche les peurs, les colères, les envies, les comparaisons.
  • Yi (意) : l’esprit d’intention, de direction. Il est calme, posé, capable d’orientation, de discernement.

Lorsque Xin gouverne, le mental s’agite, le Qi se disperse, le Shen s’éteint. 

Lorsque Yi reprend sa place, l’esprit se rassemble, la respiration s’apaise, l’énergie s’enracine.

Mais dans la société moderne, tout nous pousse à vivre dans le Xin : 

Multitâches, hyperconnecté, en alerte permanente.

Le Yang Sheng nous réapprend à laisser Yi gouverner. 

Non pas pour nier les émotions, mais pour leur redonner leur juste place.

Dans cet équilibre, une nouvelle qualité de présence émerge. 

Et cette qualité, c’est ce qu’on appelle le Shen.

Et lorsque l’esprit devient clair, aligné, enraciné… il se passe quelque chose de plus grand.

Le Shen : quand l’énergie devient lumière intérieure

Le Shen est l’étincelle du Ciel en nous. 

C’est ce qui anime le regard. 

Ce qui donne une qualité à la parole. 

Ce qui inspire les gestes les plus simples.

Lorsque le Shen est nourri par un Qi apaisé, il rayonne. 

Il éclaire l’intérieur et l’extérieur. 

Mais lorsqu’il est épuisé, le regard devient terne, les pensées s’embrouillent, la vie perd de son sens.

Nourrir le Shen ne demande pas plus d’action. Cela demande plus de justesse.

La tradition parle de Shen Xi Xiang Yi – lorsque le souffle et l’esprit sont si unis que c’est l’esprit qui respire.

Et de Shen Qi Xiang He – lorsque l’esprit et l’énergie se fondent l’un dans l’autre, sans tension, sans séparation.

À ce stade, la pratique cesse d’être un effort. Elle devient un état d’être.

L’exemple de Claire : quand vouloir trop bien faire épuise

Claire, 58 ans, enseignante à la retraite, pratiquait le yoga depuis 15 ans. 

Mais elle restait épuisée, irritable, tendue, malgré ses efforts sincères.

« J’avais tout bien fait. Je mangeais équilibré, je méditais, je faisais du sport… mais quelque chose ne circulait plus. »

Lorsqu’elle a découvert les principes de Kan et Li dans le cadre du Yang Sheng, quelque chose a basculé.


Elle a compris qu’elle pratiquait avec trop de Feu : 

Trop d’intention, trop de tension, trop de volonté.

Elle a appris à ralentir, à inspirer différemment, à poser son attention sur ses talons. 

À respirer par le bassin.

Peu à peu, sa digestion s’est améliorée, son sommeil aussi. 

Mais surtout : sa voix a changé. 

Elle est devenue plus calme. 

Plus douce. 

Plus stable.

« Ce n’est pas que j’ai appris à respirer. C’est que j’ai arrêté de m’imposer quoi que ce soit. »

Et si la vraie transformation ne demandait aucun effort ?

Vous n’avez pas besoin d’en faire plus. 

Vous avez peut-être simplement besoin d’arrêter de vous épuiser contre vous-même.

Surveillez bien vos emails… 

Car je vous enverrai une invitation particulière dans les prochains jours. 

Une proposition rare, conçue pour vous aider à ressentir cela par vous-même.

Pas dans les livres. 

Ni dans l’intellect.

Mais dans le corps. 

Dans le souffle. 

Dans l’instant.

Il ne s’agira pas d’apprendre « encore une chose de plus ». 

Mais de ressentir ce que cela change : 

Quand vous laissez le souffle, l’énergie et l’esprit se synchroniser.

Vous y apprendrez comment équilibrer Kan et Li dans votre quotidien. 

Comment ajuster la respiration pour nourrir le calme. 

Comment laisser l’esprit revenir dans le corps. 

Comment respirer avec le Shen.

Et surtout : 

Comment vivre avec plus de stabilité intérieure, sans effort ni perfection.

Ce n’est pas une promesse miracle. 

Mais si vous avez envie de vous retrouver… profondément, simplement, durablement — alors ne manquez pas ce rendez-vous.

Avec bienveillance,

Charles Zhang

Laissez un commentaire